28 mai 2008
Le chantier s'était arrêté.Et puis il a fait un
Le chantier s'était arrêté.
Et puis il a fait un gros orage, toute la nuit – ou plusieurs nuits de suite.
A présent les textes commencent à réapparaître, semble-t-il. Moi je n'y suis pas retourné. Je n'y retournerai pas.
Je sais qu'ils commencent à couler comme des ruisseaux.
Métamorphoses du fantasme.
Glissements des mots, glissements de terrain.
Glissement de mots comme un glissement de terrain
et les choses écrites sont parfaitement étrangères, parfaitement inconnues
aussi bien ne sont-elles pas écrites pour soi.
Pour qui, comment, un jour vont-elles prendre vie ?
encore une tentative de raccrochement à la berge et puis on se laisse emporter.
Oui, le langage est étranger
Oui, c'est un étranger qu'on a tenté d'incarner.
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