22 février 2008
je l'écoute et je sais que c'est le même brassage
je l'écoute
et je sais que c'est le même brassage qui se produit, entre parole de jour et parole de nuit, et que c'est toujours cette même métaphore cornélienne (si puissante qu'elle a peut-être engendré un victor Hugo) qui fait toucher le port à l'arrivant, au nouveau venu qui parle un langage encore inconnu.
C'est toujours cette obscure clarté qui monte des étoiles – et je dis monte, sous la force portée du vers suivant – peu importe, ce qui monte, c'est le langage poétique, seul apte à se tenir là, au brassage des deux règnes.
Cela est beau et triste à la fois, nostalgie même de ce qui reste dans le chant.
C'est toujours, mais ce n'est jamais
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