8 mai 2009
Gaya la ronde
Au pied de la tour de babel...
Je veux juste que mes mots chantent et s'éparpillent, quand ce soir les martinets véloces infatigables voyageurs strient le ciel de leurs cris. Le ventre rond de la corbeille en osier sait attendre, ce n'est pas pour lui que j'écris et pourtant c'est à lui que revient le gros des comptines de cour de récréation que sont mes pensées d'apprentissage.
Comme l'oiseau a fait le nid, une grand-mère le tricot et d'autres ce panier, une fourmi a fait ce monde dont nous sommes les instants éparpillés, petits morceaux de conscience s'éclairant comme des lucioles, oublieux du temps des farandoles d'enfants où nous prenions à grands pas possession du monde tout rond.
Publicité
Publicité
Commentaires
C
T
A
F
M