10 décembre 2008
le temps habité

05 décembre 2008
mais t'es oh

27 novembre 2008
l'amour au creux de mon ventre
Un jour je dis que nous vivons nos rêvesun jour que nous rêvons nos viesce qui est sûr, c'est que nous avons vie et rêve.Ce matin la dernière image, au moment de me réveiller, c'est qu'il y avait des graines par terre, je les ai laissées.Ah ! ce fut une sacré nuit ! j'ai mal dormi. Et pourtant j'ai bien dormi. J'ai trouvé l'amour au creux de mon ventre. J'ai trouvé aussi le désordre des rêves, le désordre de la vie.Et je suis bien comme jamais.
22 novembre 2008
c'est la vie qui pousse

20 novembre 2008
platane

14 novembre 2008
dedans - dehors

12 novembre 2008
le bruit de la pluie
L'indicible musique de la pluie qui nous entoure, comme une maison. Les mots en suspens. La suspension pendue au plafond de la cuisine, au-dessus de la table. La lumière tamisée, obscurcie des soirs d'hiver. Les petits soirs de la petite famille dans sa petite maison. C'est quand on est petit, calé dans son coin d'enfance. Il reste une photo, il ne reste plus qu'une image, plus qu'un souvenir, plus qu'une lueur de lampe suspendue au plafond, avec le papier tue-mouches l'été, et les têtes d'ail à l'automne. Que faire avec l'enfance ?... [Lire la suite]
11 novembre 2008
reflets dans la nuit
Rester à l'intérieur d'une question insoluble en se donnant l'impression d'en sortir, n'est-ce pas le rôle principal de toute philosophie ? Elle a, bien sûr, des rôles annexes qui ne sont pas négligeables, comme de développer le talent de conceptualiser, d'écrire, de communiquer, d'écouter et de se nourrir de la pensée des autres, d'enrichir la culture qui est notre humus vital, de faire passer le temps – qui ne passe pas sans notre intervention, qui ne serait pas sans notre entremise. Mais en aucun cas la philosophie ne saurait... [Lire la suite]
10 novembre 2008
merveilles que tout cela !
J'emprunte le titre, il me semble, au fabliau du vilain mire, ou au souvenir que j'en ai, j'aime ce sens ancien de merveilles ! placé dans la bouche du roi qui se refuse à croire le vilain, il aurait pu dire sornettes aussi bien que fabulation ou fantaisies !Alors que le train file, dans sa monotone rumeur nocturne, et que les multitudes de points lumineux défilent à travers le miroir obscur des fenêtres, j'ouvre un nouveau livre de Jacques Brosse*. Le titre m'a plu : Pourquoi naissons-nous ? mais dès les première lignes, je crains de... [Lire la suite]
09 novembre 2008
les dernières feuilles du figuier
