28 mars 2008
ça passe sans casser
Je l'écoute. Je m'écoute. Je nous écoute sortant de nous ces paroles comme un flot ou comme une bave d'araignée. Ou un fil fragile et sûr que l'on avance au-devant de soi. Non pour en faire un cocon illusoire, c'est une autre métamorphose où nous tendons... C'est au bout d'un dévidage que nous allons.
Quelque chose passe par nous
qui a déjà fait un long chemin
c'est cela que nous balbutions.
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