26 mars 2008
Une bouchée pour maman, une bouchée pour papa,
Une bouchée pour maman, une bouchée pour papa, une bouchée pour bébé. Est-ce qu'on le dit toujours ? ou était-ce lié à l'après-guerre ? L'enfant qu'on veut nourrir doit-il nourrir le père et la mère, après les privations ? Y a-t-il là-dessous une réminiscence de la peur du coucou, qui soude la famille ? Mais quel est-il cet enfant gavé, cet enfant roi ? un enfant émissaire, à sa façon ? Là où le prendre et le rejeter ne font qu'un, en un mouvement de va-et-vient, là est notre condition, vis à vis de l'autre, quel qu'il soit. Au mieux, cela provoque la jouissance.
Mais le mieux est l'ennemi du bien, dit l'autre.
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