Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
sentiers en cours
25 janvier 2008

petite fiction - suite -

Vous m'avez cru ? Fallait pas. Non, elles ne se battent pas entre elles, les pensées. Elles deviennent terriblement sages au contraire, à force de s'enrichir d'existant, grâce à la croissance incessante des concepts. Si elles sont prises dans ces terribles conflits humains ce n'est pas de leur faute, elles ne sont pas responsables, elles sont agies par plus fort qu'elles. Par qui ? – Si vous trouvez dites-le moi – Mais ce ne sera pas un concept, car dans ce cas tout s'arrangerait, tout serait finalement compris, et comprendre c'est déjà aimer. Non, cherchons encore. (elles sont peut-être chevauchées par des guerriers inconnus qui ne peuvent être compris ni aimés...)

Publicité
Publicité
Commentaires
K
@B.<br /> je prends note et, dans la foulée, sautant sur tes grands chevaux, je te dirai que je crois bien être, pour ma part, un déraisonné de la joie (foin de l'hypothèse !)
B
Peut être que la vie peut se passer de concept, peut être bien qu’il suffit de l’accueillir et de ne point chercher à s’approprier quoique ce soit…<br /> <br /> On a dû te répéter des âneries… un philosophe qui se réduirait à la notion de concept en nombre et en contenu, c’est justement l’antithèse que nous proposent Deleuze (la non philosophie), et Barthes entre autres … (Ce dernier en soutient l’idée mais en plus vivante, plus simple et plus crédible et avec une ironie rieuse de surcroît) ; il semble cohérent de supposer l’idée comme une approximative de la raison et donc de ne pas lui consacrer de valeur autre que celle d’exister… J’opposerais volontiers à l’idée de comprendre c’est aimer, savoir accueillir est aimer…mais bon, peut être suis-je un déraisonné de l’hypothèse joyeuse…rire<br /> A bientôt de te lire
Publicité