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sentiers en cours
24 janvier 2008

l'imaginaire

Chantier de l'Autre : le mot chantier appartient à l'imaginaire. Cela revient à mettre l'Autre en pâture à l'imaginaire.
Qui était-il cet Autre ? Il était censé être de pur symbolique. Pouvait-il y rester, stoïquement ? Pouvait-il être la proie du langage sans être celle de l'imaginaire ? (à cette question, Lacan, à qui j'emprunte son Autre – cette lettre, ce grand A que je promène dans mon chantier, en bon père de famille, bien imaginaire –, Lacan, disais-je, a répondu en termes fort élaborés en répondant aux questions qu'il s'était posées.)
A la suite de quoi, et toujours et encore, on apprend qu'on n'entre dans la pensée que par une entrée à la fois (comme dans tout labyrinthe) et qu'ensuite on articule – parce qu'on est toujours dans le champ de la pensée – dès qu'on est dans celui du symbolique. Sinon – peut-être ! – alors sommes-nous dans la poésie : une sorte de synthèse d'imaginaire, de symbolique et de réel qui fait Boum ! sous l'étincelle du sujet (du boum! boum! boum!, on n'avance qu'à coup de poésie ! après le big bang c'est le boum boum boum : je vois là l'avenir d'un nouveau langage.)
Mais là, rien de nouveau : c'est cette sempiternelle double image de la poésie : naïveté et subversion !

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