27 décembre 2007
la chevelure de Bérénice
Le langage n'écrit pas tout seul, il a besoin de passer par nous pour conduire cette énergie – cette émotion – nous sommes des corps conducteurs (encore un titre de Claude Simon). Nous savons le faire, conduire cette énergie à travers notre chantier, où l'imaginaire, indissolublement lié au symbolique (comme la terre à la voûte céleste, comme le corps à l'esprit, ou comme le monde des idées à celui des apparences), seul est notre accès au réel. Personne n'est disqualifié, de Platon à Descartes ou Spinoza, c'est toujours le même chantier. Claude Simon écrivait en 1966 le texte "femmes", lequel fut republié en 1983 sous le titre "la chevelure de Bérénice" – admirable texte – on sait qu'il s'agit là du nom d'une constellation – triple nouage.
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